1. |
Cet homme qui pleure
02:31
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Cet homme qui pleure
Assis dans le métro
Cache ses yeux
Aux autres voyageurs
À contrario
Du sens de la marche
Et sur sa manche
Coule une larme blanche
Il n’en peut plus
N’en peut plus d’avoir dû
Toute toute sa vie
Toute sa vie faire comme si
Faire genre faire genre je gère
Je peux faire comme mon père
Il est épuisé d’épuiser la terre entière.
Ce mâle alpha
Ne sait rien, ne sait pas,
Ne sait plus quoi faire
Pour que ça n’se voie pas.
Simple et lambda
Malgré ses grands airs
Il broie du noir
Et songe aux armes blanches.
Quand il t’explique
La vie, c’est qu’il panique
Ça dure ça dure des heures
T’en peux plus de faire les chœurs
De faire genre faire genre je gère
Je fais tout comme ma mère
Vous êtes épuisés, épuisés, comme la terre entière.
Cet homme qui pleure
A le regard profond
De qui en sait long, très long sur la douleur.
Il rame dur
Pour passer en douceur
Des effets de manche
Á une page blanche.
Hors des tunnels
Faire de la place pour elle
Ecouter ce qu’elle dit
S’en souvenir aussi
Ne faire genre qu’à moitié
La laisser exister
Laisser de l’espace, des espaces, aux univers.
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2. |
Joyeusement banal
02:36
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On va encore prendre un café
Dans une heure
Avoir encore quelques idées
Pourvu qu’elles soient meilleures !
Plus tard y aura ce parapluie
Dans nos mains pour sortir à deux dans Paris
Je crois, ce sera bien
Ici c’est normal
Complètement normal
Super bancal
Mais couleur d’opale
Rien de fatal
Ni rien d’abyssal
Super banal
Joyeusement banal
On va encore au cinéma
Dans une heure
Dans le noir on s’embrassera
Impression d’être ailleurs
Plus tard y aura toujours Paris
Et nos mains qui se caressent et se sourient
Sensation d’être bien
Ici c’est normal
Complètement normal
Super bancal
Mais couleur locale
Rien de fatal
Ni rien d’abyssal
Super banal
Joyeusement banal
Bref, il ne se passerait pas grand chose
Dans le monde
D’une large écriture ronde
Dans un cahier rose
On pourrait écrire le mot « Rien »
Avant la nuit.
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3. |
D'ici là, tout l'été
03:26
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On se connaît à peine,
On s’est croisés parfois
Dans des soirées lointaines
On se revoit comme ça.
En un clin de rien,
Tout de suite ça tilte
Je t’émeus
Ça tweete en moi, ça me remue
Je passe une main
Dans mes cheveux
J’appuie un brin
Mes yeux sur tes yeux.
Je bats d’un seul cil
Même l’air ne s’en aperçoit pas
Tous les deux nous savons
Que d’ici quelques jours en silence
Je vais te dire vas-y
Tu peux faire avec moi tout ce qu’il nous plaira.
Le lendemain,
Parce que c’est le printemps
Il fait trop chaud
Pour un jogging d’hiver.
Choisir une robe,
La barbe mais il fait chaud
Il le faut
Et soudain ça me revient
Qu’une robe c’est fait
Pour y glisser la main,
Je la sens ta main
Qui vient par dessous
Qui passe mes genoux
Qui me remonte et raconte
Notre histoire à nous
Á ses débuts émus en silence
Je bats d’un seul cil
Même l’air ne s’en aperçoit pas
Mais tous les deux nous savons
Que c’est pour te redire en silence,
Même en plein jour on y va
Je veux faire avec toi tout ce qu’il nous plaira.
C’est bientôt l’été,
Il fait de plus en plus chaud
Maintenant les robes
Sont décolletées.
Je vois ta main
S’avancer et mes yeux
S’appuient sur les tiens,
Ta main sans demander
On n’en est plus là,
Plonge vers mes seins,
Qui n’demandent que ça,
J’appuie, je frotte ma joue
Sur ta joue, pas de barbe
Tant mieux pas de traces
Ni roses ni rouges
Á redouter…
Baisers !
Juste la douceur,
Âmes sœurs ? on ne sait pas
On verra à l’automne,
D’ici là tout l’été
Caresse-moi !
Enlève-moi tout ça !
Donne-moi ton corps d’homme !
L’air chaud ne tremble pas
Dans le silence des premières fois.
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4. |
JTM, c'est la tuile
04:14
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Je t’aime et je regarde
Les étoiles avec toi
Je t’aime, c’est la tuile !
Ma catastrophe à moi
Je t’aime et je tutoie
Les sommets avec toi
Mais si je n’y prends garde
Je vais me perdre moi…
Ne m’apostrophe pas trop, pas trop tôt,
Catastrophe c’est chaud ce mot
C’est peut-être trop beau sous l’eau
De l’amour, de la mer, de ton flow…
Au lieu de l’océan des amants ta mer d’huile
Au loin toutes leurs vallées variées
Ici le soir, mon amour,
Notre tour d’ivoire.
Je t’aime et je le sens
Je le crie sur les toits
Je t’aime, c’est la tuile !
Ma catastrophe à moi
Je t’aime et tu m’envoies
Au ciel et ça fait loi
Un jour, dix jours, puis cent,
Il faut pas que j’me noie…
Ne m’apostrophe pas trop, pas si tôt,
Catastrophe des remises à flots
La prudence est de mise dans l’eau
De la mer trop glamour de ton flow…
Au lieu de l’océan des amants ta mer d’huile
Au loin toutes leurs vallées variées
Ici le soir, mon amour,
Notre tour d’ivoire.
Je t’aime et tu proposes
De planer avec toi
Je t’aime, c’est la tuile !
Ma catastrophe à moi
Je t’aime et je me vois
Flotter dans cet émoi
Bref comme une overdose
Fatal et flou à la fois…
Ne m’apostrophe pas trop car ton flow,
Tes strophes me prennent au lasso
Je vogue dans le halo de tes mots
Là-bas d’autres astres prennent l’eau …
Au lieu de l’océan des amants ta mer d’huile
Au loin toutes leurs vallées variées
Ici l’ivoire …
Bien loin de l’océan des amants ta mer d’huile
Lueurs de leurs vallées variées
Ici le soir, mon amour,
Nos tours dans le noir.
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5. |
Encore ! Encore !
03:48
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Chanter dans les voitures
Assis à leurs fenêtres
Cahoter sous les hêtres
Rouler à vive allure !
Se réveiller trop tôt
Siffloter tête nue
Sur des routes pentues
Qu’on dévale à vélo !
Sauter à trampoline
Sauter de la balançoire
Rigoler dans le noir
Adorer ses cousines !
Embrasser en cachette
Quelqu’un d’imaginaire
Sur l’oreiller lunaire
Il a les yeux noisette !
Défoncer tous les lits
En chemise de nuit
Et faire un max de bruit
Et pousser de grands cris !
Fusiller les étoiles
Imaginer la suite
Vouloir prendre la fuite
Sur un vaisseau spatial …
Encore ! Encore !
Même pas peur !
Encore ! Encore ! Encore !
Du bonheur !
Trop s’en foutre des huîtres
Pas des œufs à la neige
Enchaîner les manèges
Hurler sur les grands-huits !
Être auto-tamponneuse
Draguer un p’tit malin
Á coup d’coups du lapin
Être grave amoureuse !
Manger toutes les cerises
En un après-midi
Et crier au génie
Pour un joueur de tennis
Fusiller le soleil
Imaginer la suite
Vouloir prendre la fuite
Dans un vaisseau vermeil …
Encore ! Encore !
Même pas peur !
Encore ! Encore ! Encore !
Du bonheur !
Être encore un enfant
Passer en une seconde
De détester le monde
Á voir la vie en grand !
Être encore un enfant
Être encore un enfant
Être encore un enfant
Être encore un enfant …
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6. |
June Bilobar
02:54
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Ouai-ais je suis June Bilobar
Je suis Joan Bilabor
Je suis Jean Babiloum
Ouai-ais je suis miss assistée
Je me suis séparée
Du reste de la société
Des mains expertes
Me caressent
Les pommettes et les fesses
Soins de mon capital jeunesse
Au service de mon idéal
Ouai-ais, je traîne dans les bars
Je déconne sur les bords
Vieux débris babyboom
Ouai-ais, je suis décérébrée
Je me suis préparée
À toutes les éventualités
Profits et pertes
Retraversent
mes fonds d’actions, mes dettes (mes dettes)
Soins de mon capital vieillesse
Qui trahissent mon idéal
Ouai-ais, que se passe-t-il à Zanzibar ?
Qu’est ce que j’ignore de Lahore
Des Comores et du Cameroun
Ouai-ais je suis désespérée
Je suis désemparée
Je m’entraine à tout ignorer
Les découvertes trop complexes
Me stressent, je les délaisse
Victoire du capital grotesque
Mollesse et grosse paresse
Il faut se réveiller de ce cauchemar
Il faut se réveiller de ce cauchemar
Il faut se réveiller de ce cauchemar
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7. |
Absence
03:35
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Si jamais
Je devais n’aller plus jamais
Jamais jamais dans ce quartier
De l’autre côté
De la rivière
C’est que tu
C’est que tu n’y serais plus
Et je n’aurais plus de raison
De passer le pont
Absence
Tardive évidence
Les coïncidences
Ont leur importance….
Un talus
Un lilas bien entretenu
Vu dans un tout autre quartier
Au bord à côté d’une rivière
(Dans ces rues)
Me dirait, me dirait combien je t’aimais
(Dans ces rues, dans ces avenues)
Combien quelle que soit la saison
(Ton ombre sur le pont)
Te voir c’était bon
Absence
Tardive évidence
Je sens par avance
L’horrible violence
Quelle que soit la saison
Quelle qu’en soit la raison
Je continuerai
Á te prendre la main
Á voir ton rire en coin
En rêve…
Absence
Tardive évidence
Terrible impuissance
Naïve espérance
D’une convalescence
C’est d’une insolence
L’éternelle danse...
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8. |
L'appartement témoin
03:29
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Qu’il est bien notre appartement témoin !
Devant la vitre en verre
Il y a comme des meubles témoins
Posés par terre
Et sous nos hautes lampes témoins
Flottant dans l’air
Notre enfant est le seul témoin
De notre guerre ;
On l’a acheté pour vraiment presque rien
Bon, pas trop cher
C’est ce qu’on se redit tout le temps du moins
Pour faire les fiers
Même si on sait en vrai assez bien
Qu’on s’est laissé faire
Et que chaque mois à la fin
C’est juste galère.
En stress
Cassés
Sans strass
Menacés
Cherchant
Toujours
Á prolonger
Notre bel amour
On crie…
C’est con
La vie
On tourne en rond.
Les murs de notre appartement témoin
Voient nos crises de nerfs
Les arêtes de nos meubles sont témoins
Des bris de verre
De vaisselle, qui ne passent jamais très loin
Des luminaires
Notre enfant ne mérite rien moins
Que cet enfer.
Viens on
Va tout
Changer
On va se
Séparer
Pas insister
Et tout recommencer
Tant pis c’est cramé
On sera moins blessés…
Dans quelques années.
Par contre pour l’appartement témoin
Qu’est-ce qu’on va faire
Si quelqu’un pouvait se porter témoin
Des grosses baisses de salaire
Que sans le moindre document témoin
En tant que mère
On va me faire tomber sur le coin
De la figure.
Ça rime pas mais c’est vraiment bien le moins
Que je puisse faire
Que de dire que je sais à quel point
Ce sera galère
On n’est jamais propriétaire
Et rarement révolutionnaire…
Petit
Enfant
Ne pleure pas
On s’en va
Tu seras mieux
Quand on sera
Á mille lieues
Triste mésaventure…
Tant pis pour les murs.
Quinze ans plus tard on peut faire le point
Et tu as l’air
D’aller bien, je souffle, je respire enfin
Larmes aux paupières
Je tourne ,je danse, et je vais et je viens
Dans la lumière
Et je veux traverser les mers
Et je veux traverser les mers
Et je veux traverser les mers
M’en aller loin loin loin loin loin loin loin…
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9. |
Cinderella
03:55
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Cinderella, Cin-Cinderella, Cinderella
Cinderella, Cin-Cinderella, Cinderella
Finalement,
Je suis bien dans ce train
Et pourtant ce matin
Ohlala ohlala
Je traverse des plaines
Et c’est beau et c’est laid
Et j’ai un peu la flemme
D’aller vers toi.
Tu m’ennuies,
Je t’aime mais tu m’ennuies
Et puis un café
Un paysage et puis
Une cigarette
Sur un quai de gare glacé
Dans le mini carré
Réservé
Á cet effet
Encadré de jaune.
Cinderella, Cin-Cinderella, Cinderella
Cinderella, Cin-Cinderella, Cinderella
Pourquoi faut-il
Que je m’ennuie
Systématiquement
Pense Cindy
Dans son compartiment
Je m’ennuie, je m’ennuie
Je m’ennuie tout le temps
Tous ils m’ennuient
Ces hommes passionnants.
Cinderella, Cin-Cinderella, Cinderella
Cinderella, Cin-Cinderella, Cinderella
Cindy aime la bite
Mais Cindy hésite
Cindy trouve que c’est bien
Et qu’en même temps c’est rien
C’est dur
Ça ne dure pas
C’est trop doux
Ça dure trop
Certes je voudrais que durent
Les moments doux
Songe Cindy
Dans son compartiment
Cinderella, Cin-Cinderella, Cinderella
Cinderella, Cin-Cinderella, Cinderella
Cindy c’est elle
Qui prend maintenant
Des trains à travers la plaine
Cindy c’est vrai
Rêve d’atomiseurs
De silences solaires
Qui la remplissent de bonheur
Mais la mettent en colère !
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10. |
Les fantômes
03:36
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Mais ghoster Brian Ferry
Qui nous chantait More than this
Quand nous roulions dans la nuit
Á beaucoup plus que 110
Parce que c’était si grisant
D’aller courir dans le vent
Au bord de la mer Baltique
Ghoster Brian,je vais pas le faire
Et c’est même tout le contraire
Je l’écoute pour être stone
Et embrasser ton fantôme.
Amour perdu
Mais ce serait la double peine
De ne plus
Pouvoir aimer quand même
Aimer quand même
Faire revenir
Le souvenir
D’avoir pu dire
Je t’aime à en mourir.
Ghoster Leonard Cohen
Take this waltz, this waltz, this waltz
Même si on l’écoutait trop
D’ailleurs pas seulement à Vienne
Á Berlin à Pijao
Parce qu’on ne pouvait pas sans lui
Faire la cuisine ou les lits
Ça je ne le ferai jamais
Il chante, tu réapparais
Je le mets quand je suis stone
Pour enlacer ton fantôme.
Amour vaincu
Mais ce serait la double peine
De ne plus
Pouvoir aimer quand même
Aimer quand même
Faire revenir
Le souvenir
D’avoir pu dire
Je t’aime à en mourir.
Et ghoster Georg Danzer
Es ist die ruhe vor dem sturm
Que tu m’as fait découvrir
Et qui me fait tant frémir
Parce que sa voix c’est la tienne
Si tendre et grave et si pleine
De joie, de larmes, même de haine
Ça il n’en est pas question
Ce serait affreusement con
Comme effacer de la paume
Le poème de ton fantôme.
Amour foutu
Mais ce serait la double peine
De ne plus
Pouvoir aimer quand même
Aimer quand même
Faire revenir
Le souvenir
D’avoir pu dire
Je t’aime à en mourir.
Qui peut ghoster Johnny Cash
Qui l’emportait tout le temps
Ça nous faisait rire tellement
C’était comme un coup de hache
Aucun disque ne résistait
Á côté de sa dignité,
De la nôtre qu’il exaltait
Et j’aimerais pouvoir dire
We’ll meet again, don’t know when
Don’t know when but I know we’ll
Meet again some sunny day
Keep smiling through
Just like you always do
Etcetera
Mais je sais que ceux-là
Qui chantent ensemble
Écoutent ensemble
Et vivent ensemble
Et s’aiment encore
Ce ne sont que nos fantômes.
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11. |
Louise Misère
03:57
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-Tu viens d’où là ?
-Qui ça, moi ?
Du Collège Louise Misère.
-Donc tu es
Au Collège
Louise Misère ?
-Oui Louise Misère.
-Mais c’est qui
Louise Misère ?
-Louise Misère
C’est Louise Michel
-Ah vraiment ?
Louise Michel ?
La communiste ?
La communarde ?
-Oui voilà
-Mais comment ça ?
-Ben c’est elle
Ben c’est comme ça.
-Donc tu es au Collège Louise Michel ?
-Oui mais nous, on l’appelle Louise Misère
Parce qu’à Louise Misère quand on nous punit
On nous met en cellule
-Comment ça, en cellule ?
-Oui on nous enferme dans une petite pièce carrée
Avec une toute petite fenêtre en haut du mur
Et grillagée.
-Mais pourquoi ?
-Mais pour nous
Punir -Ah ? mais de quoi ?
-Mais de tout,
Des oublis
De crayons
De cahiers
Insolences
Retards
-Mais on vous
Met pas plutôt
Un mot
Dans le carnet
-Si aussi
Mais d’abord
On nous en-
Ferme dans
La cellule
Et nous on crie !
Et on tape sur la porte
Mais personne ne vient nous ouvrir
Pendant des heures et on pleure
Parce qu’on est petits et qu’on a peur
On voit les grillages à la fenêtre
En haut du mur pendant qu’on attend
Dans la prison de Louise Misère
Contre laquelle on ne peut rien faire.
-Mais c’est où ça ?
-Ben c’est là
Juste ici là
A deux pas
Cet abri-
Bus là ici
C’est l’arrêt
Pour Louise Misère.
-Mais la pauvre
Louise Michel !
-Oui je sais
Si elle savait
L’anarchiste
La bâtarde
C’est sûr
Qu’elle en pleurerait.
Sauf que pour la mère Louise Michel
Qui l’a même mise en série la misère
Qui a choisi le drapeau noir
Refusé la liberté provisoire
Et tout cassé dans sa cellule
Pas d’abri-bus pas de bulle
Pas de maison d’arrêt de verre
Près du pont d’un RER
-Regarde
Le voilà le bus
-Ouais
-Le voilà là
Le bus,
Le 543
-Oui
-Bon ben
Après toi…
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12. |
Macadam
02:16
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J’aime cette école, sa cour de macadam
L’hôpital, son parking de macadam
Faut virer ce macadam !
Qui t’as fait toi macadam ?
Des camions ronds, des gens industrieux,
Pratiques et chics, qui gagnent pas beaucoup de fric,
Et te font toi macadam
Qui te font toi macadam
Qui font les routes, ces rubans dans les plaines
Ces longs chemins d’ébène, ces longs cheveux
D’argent !
L’argent !
L’argent qu’on a mis là
L’argent qu’on y mettra
L’argent qu’il y faudra
Cet argent c’est toi qui l’a
Tu le caches sans manières
En lointains bords de mer
Îles pour milliardaires
L-V-M-H & Co
Paye tes impôts, gros !
Ça me rappelle cette femme de macadam
Près d’un hôtel au coin de la rue des Dames
Debout sur le macadam
Debout sur le macadam
Un mec discute sur les prix qu’elle pratique
En tant que pute sur la voie publique
Mmmmmm macadam
Mmmmmm macadam
Il propose de payer en chèques-vacances
Prévus pour partir sans grosses dépenses
D’argent !
L’argent !
L’argent on le trouvera
L’argent on le boira
Sans faire aucune manière
Rêvant de bords de mer
Sans aucun milliardaire !
J’aime plus le Hasch du coup
Paye-moi un pot !
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13. |
Divabobo
03:44
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Vous êtes une diva
À la noix-de-coco
Une vielle junkie bobo
Voilà ce qu’on m’envoie
Sur les réseaux hein !
Divacoco junkiebobo
Mais qu’est-ce que c’est hein ?
Une diva ?
Qu’est-ce que c’est hein ?
Noix-de-coco ?
Qu’est-ce que c’est hein ?
Junkiebobo ?
C’est toi et c’est moi !
OK trop beau !
Trop beau ce cadeau !
Allez tous divas !
A la noix-de-coco
Divacoco junkiebobo !
Mais qu’est-ce que c’est hein ?
Une diva ?
Qu’est-ce que c’est hein ?
Junkiebobo
Avec ma noix-de-coco
J’ai l’air Junkie !
Bravo pour la fantaisie !
Flash sur mes bobos !
Guérie ? Pas trop hein !
Divacoco junkiebobo
Mais qu’est-ce que c’est hein ?
Une diva ?
Bof, j’sais pas trop…
Ah ben bravo bravo bravo !
Flash sur mes bobos !
Ah Yoko Ono,
J’y avais pas pensé !
Allez tous divas !
OK trop beau
Divacoco Junkiebobo !
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