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Midnight Special Records
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D'ici là tout l'​é​té

by Jeanne Balibar

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1.
Cet homme qui pleure Assis dans le métro Cache ses yeux Aux autres voyageurs À contrario Du sens de la marche Et sur sa manche Coule une larme blanche Il n’en peut plus N’en peut plus d’avoir dû Toute toute sa vie Toute sa vie faire comme si Faire genre faire genre je gère Je peux faire comme mon père Il est épuisé d’épuiser la terre entière. Ce mâle alpha Ne sait rien, ne sait pas, Ne sait plus quoi faire Pour que ça n’se voie pas. Simple et lambda Malgré ses grands airs Il broie du noir Et songe aux armes blanches. Quand il t’explique La vie, c’est qu’il panique Ça dure ça dure des heures T’en peux plus de faire les chœurs De faire genre faire genre je gère Je fais tout comme ma mère Vous êtes épuisés, épuisés, comme la terre entière. Cet homme qui pleure A le regard profond De qui en sait long, très long sur la douleur. Il rame dur Pour passer en douceur Des effets de manche Á une page blanche. Hors des tunnels Faire de la place pour elle Ecouter ce qu’elle dit S’en souvenir aussi Ne faire genre qu’à moitié La laisser exister Laisser de l’espace, des espaces, aux univers.
2.
On va encore prendre un café Dans une heure Avoir encore quelques idées Pourvu qu’elles soient meilleures ! Plus tard y aura ce parapluie Dans nos mains pour sortir à deux dans Paris Je crois, ce sera bien Ici c’est normal Complètement normal Super bancal Mais couleur d’opale Rien de fatal Ni rien d’abyssal Super banal Joyeusement banal On va encore au cinéma Dans une heure Dans le noir on s’embrassera Impression d’être ailleurs Plus tard y aura toujours Paris Et nos mains qui se caressent et se sourient Sensation d’être bien Ici c’est normal Complètement normal Super bancal Mais couleur locale Rien de fatal Ni rien d’abyssal Super banal Joyeusement banal Bref, il ne se passerait pas grand chose Dans le monde D’une large écriture ronde Dans un cahier rose On pourrait écrire le mot « Rien » Avant la nuit.
3.
On se connaît à peine, On s’est croisés parfois Dans des soirées lointaines On se revoit comme ça. En un clin de rien, Tout de suite ça tilte Je t’émeus Ça tweete en moi, ça me remue Je passe une main Dans mes cheveux J’appuie un brin Mes yeux sur tes yeux. Je bats d’un seul cil Même l’air ne s’en aperçoit pas Tous les deux nous savons Que d’ici quelques jours en silence Je vais te dire vas-y Tu peux faire avec moi tout ce qu’il nous plaira. Le lendemain, Parce que c’est le printemps Il fait trop chaud Pour un jogging d’hiver. Choisir une robe, La barbe mais il fait chaud Il le faut Et soudain ça me revient Qu’une robe c’est fait Pour y glisser la main, Je la sens ta main Qui vient par dessous Qui passe mes genoux Qui me remonte et raconte Notre histoire à nous Á ses débuts émus en silence Je bats d’un seul cil Même l’air ne s’en aperçoit pas Mais tous les deux nous savons Que c’est pour te redire en silence, Même en plein jour on y va Je veux faire avec toi tout ce qu’il nous plaira. C’est bientôt l’été, Il fait de plus en plus chaud Maintenant les robes Sont décolletées. Je vois ta main S’avancer et mes yeux S’appuient sur les tiens, Ta main sans demander On n’en est plus là, Plonge vers mes seins, Qui n’demandent que ça, J’appuie, je frotte ma joue Sur ta joue, pas de barbe Tant mieux pas de traces Ni roses ni rouges Á redouter… Baisers ! Juste la douceur, Âmes sœurs ? on ne sait pas On verra à l’automne, D’ici là tout l’été Caresse-moi ! Enlève-moi tout ça ! Donne-moi ton corps d’homme ! L’air chaud ne tremble pas Dans le silence des premières fois.
4.
Je t’aime et je regarde Les étoiles avec toi Je t’aime, c’est la tuile ! Ma catastrophe à moi Je t’aime et je tutoie Les sommets avec toi Mais si je n’y prends garde Je vais me perdre moi… Ne m’apostrophe pas trop, pas trop tôt, Catastrophe c’est chaud ce mot C’est peut-être trop beau sous l’eau De l’amour, de la mer, de ton flow… Au lieu de l’océan des amants ta mer d’huile Au loin toutes leurs vallées variées Ici le soir, mon amour, Notre tour d’ivoire. Je t’aime et je le sens Je le crie sur les toits Je t’aime, c’est la tuile ! Ma catastrophe à moi Je t’aime et tu m’envoies Au ciel et ça fait loi Un jour, dix jours, puis cent, Il faut pas que j’me noie… Ne m’apostrophe pas trop, pas si tôt, Catastrophe des remises à flots La prudence est de mise dans l’eau De la mer trop glamour de ton flow… Au lieu de l’océan des amants ta mer d’huile Au loin toutes leurs vallées variées Ici le soir, mon amour, Notre tour d’ivoire. Je t’aime et tu proposes De planer avec toi Je t’aime, c’est la tuile ! Ma catastrophe à moi Je t’aime et je me vois Flotter dans cet émoi Bref comme une overdose Fatal et flou à la fois… Ne m’apostrophe pas trop car ton flow, Tes strophes me prennent au lasso Je vogue dans le halo de tes mots Là-bas d’autres astres prennent l’eau … Au lieu de l’océan des amants ta mer d’huile Au loin toutes leurs vallées variées Ici l’ivoire … Bien loin de l’océan des amants ta mer d’huile Lueurs de leurs vallées variées Ici le soir, mon amour, Nos tours dans le noir.
5.
Chanter dans les voitures Assis à leurs fenêtres Cahoter sous les hêtres Rouler à vive allure ! Se réveiller trop tôt Siffloter tête nue Sur des routes pentues Qu’on dévale à vélo ! Sauter à trampoline Sauter de la balançoire Rigoler dans le noir Adorer ses cousines ! Embrasser en cachette Quelqu’un d’imaginaire Sur l’oreiller lunaire Il a les yeux noisette ! Défoncer tous les lits En chemise de nuit Et faire un max de bruit Et pousser de grands cris ! Fusiller les étoiles Imaginer la suite Vouloir prendre la fuite Sur un vaisseau spatial … Encore ! Encore ! Même pas peur ! Encore ! Encore ! Encore ! Du bonheur ! Trop s’en foutre des huîtres Pas des œufs à la neige Enchaîner les manèges Hurler sur les grands-huits ! Être auto-tamponneuse Draguer un p’tit malin Á coup d’coups du lapin Être grave amoureuse ! Manger toutes les cerises En un après-midi Et crier au génie Pour un joueur de tennis Fusiller le soleil Imaginer la suite Vouloir prendre la fuite Dans un vaisseau vermeil … Encore ! Encore ! Même pas peur ! Encore ! Encore ! Encore ! Du bonheur ! Être encore un enfant Passer en une seconde De détester le monde Á voir la vie en grand ! Être encore un enfant Être encore un enfant Être encore un enfant Être encore un enfant …
6.
June Bilobar 02:54
Ouai-ais je suis June Bilobar Je suis Joan Bilabor Je suis Jean Babiloum Ouai-ais je suis miss assistée Je me suis séparée Du reste de la société Des mains expertes Me caressent Les pommettes et les fesses Soins de mon capital jeunesse Au service de mon idéal Ouai-ais, je traîne dans les bars Je déconne sur les bords Vieux débris babyboom Ouai-ais, je suis décérébrée Je me suis préparée À toutes les éventualités Profits et pertes Retraversent mes fonds d’actions, mes dettes (mes dettes) Soins de mon capital vieillesse Qui trahissent mon idéal Ouai-ais, que se passe-t-il à Zanzibar ? Qu’est ce que j’ignore de Lahore Des Comores et du Cameroun Ouai-ais je suis désespérée Je suis désemparée Je m’entraine à tout ignorer Les découvertes trop complexes Me stressent, je les délaisse Victoire du capital grotesque Mollesse et grosse paresse Il faut se réveiller de ce cauchemar Il faut se réveiller de ce cauchemar Il faut se réveiller de ce cauchemar
7.
Absence 03:35
Si jamais Je devais n’aller plus jamais Jamais jamais dans ce quartier De l’autre côté De la rivière C’est que tu C’est que tu n’y serais plus Et je n’aurais plus de raison De passer le pont Absence Tardive évidence Les coïncidences Ont leur importance…. Un talus Un lilas bien entretenu Vu dans un tout autre quartier Au bord à côté d’une rivière (Dans ces rues) Me dirait, me dirait combien je t’aimais (Dans ces rues, dans ces avenues) Combien quelle que soit la saison (Ton ombre sur le pont) Te voir c’était bon Absence Tardive évidence Je sens par avance L’horrible violence Quelle que soit la saison Quelle qu’en soit la raison Je continuerai Á te prendre la main Á voir ton rire en coin En rêve… Absence Tardive évidence Terrible impuissance Naïve espérance D’une convalescence C’est d’une insolence L’éternelle danse...
8.
Qu’il est bien notre appartement témoin ! Devant la vitre en verre Il y a comme des meubles témoins Posés par terre Et sous nos hautes lampes témoins Flottant dans l’air Notre enfant est le seul témoin De notre guerre ; On l’a acheté pour vraiment presque rien Bon, pas trop cher C’est ce qu’on se redit tout le temps du moins Pour faire les fiers Même si on sait en vrai assez bien Qu’on s’est laissé faire Et que chaque mois à la fin C’est juste galère. En stress Cassés Sans strass Menacés Cherchant Toujours Á prolonger Notre bel amour On crie… C’est con La vie On tourne en rond. Les murs de notre appartement témoin Voient nos crises de nerfs Les arêtes de nos meubles sont témoins Des bris de verre De vaisselle, qui ne passent jamais très loin Des luminaires Notre enfant ne mérite rien moins Que cet enfer. Viens on Va tout Changer On va se Séparer Pas insister Et tout recommencer Tant pis c’est cramé On sera moins blessés… Dans quelques années. Par contre pour l’appartement témoin Qu’est-ce qu’on va faire Si quelqu’un pouvait se porter témoin Des grosses baisses de salaire Que sans le moindre document témoin En tant que mère On va me faire tomber sur le coin De la figure. Ça rime pas mais c’est vraiment bien le moins Que je puisse faire Que de dire que je sais à quel point Ce sera galère On n’est jamais propriétaire Et rarement révolutionnaire… Petit Enfant Ne pleure pas On s’en va Tu seras mieux Quand on sera Á mille lieues Triste mésaventure… Tant pis pour les murs. Quinze ans plus tard on peut faire le point Et tu as l’air D’aller bien, je souffle, je respire enfin Larmes aux paupières Je tourne ,je danse, et je vais et je viens Dans la lumière Et je veux traverser les mers Et je veux traverser les mers Et je veux traverser les mers M’en aller loin loin loin loin loin loin loin…
9.
Cinderella 03:55
Cinderella, Cin-Cinderella, Cinderella Cinderella, Cin-Cinderella, Cinderella Finalement, Je suis bien dans ce train Et pourtant ce matin Ohlala ohlala Je traverse des plaines Et c’est beau et c’est laid Et j’ai un peu la flemme D’aller vers toi. Tu m’ennuies, Je t’aime mais tu m’ennuies Et puis un café Un paysage et puis Une cigarette Sur un quai de gare glacé Dans le mini carré Réservé Á cet effet Encadré de jaune. Cinderella, Cin-Cinderella, Cinderella Cinderella, Cin-Cinderella, Cinderella Pourquoi faut-il Que je m’ennuie Systématiquement Pense Cindy Dans son compartiment Je m’ennuie, je m’ennuie Je m’ennuie tout le temps Tous ils m’ennuient Ces hommes passionnants. Cinderella, Cin-Cinderella, Cinderella Cinderella, Cin-Cinderella, Cinderella Cindy aime la bite Mais Cindy hésite Cindy trouve que c’est bien Et qu’en même temps c’est rien C’est dur Ça ne dure pas C’est trop doux Ça dure trop Certes je voudrais que durent Les moments doux Songe Cindy Dans son compartiment Cinderella, Cin-Cinderella, Cinderella Cinderella, Cin-Cinderella, Cinderella Cindy c’est elle Qui prend maintenant Des trains à travers la plaine Cindy c’est vrai Rêve d’atomiseurs De silences solaires Qui la remplissent de bonheur Mais la mettent en colère !
10.
Mais ghoster Brian Ferry Qui nous chantait More than this Quand nous roulions dans la nuit Á beaucoup plus que 110 Parce que c’était si grisant D’aller courir dans le vent Au bord de la mer Baltique Ghoster Brian,je vais pas le faire Et c’est même tout le contraire Je l’écoute pour être stone Et embrasser ton fantôme. Amour perdu Mais ce serait la double peine De ne plus Pouvoir aimer quand même Aimer quand même Faire revenir Le souvenir D’avoir pu dire Je t’aime à en mourir. Ghoster Leonard Cohen Take this waltz, this waltz, this waltz Même si on l’écoutait trop D’ailleurs pas seulement à Vienne Á Berlin à Pijao Parce qu’on ne pouvait pas sans lui Faire la cuisine ou les lits Ça je ne le ferai jamais Il chante, tu réapparais Je le mets quand je suis stone Pour enlacer ton fantôme. Amour vaincu Mais ce serait la double peine De ne plus Pouvoir aimer quand même Aimer quand même Faire revenir Le souvenir D’avoir pu dire Je t’aime à en mourir. Et ghoster Georg Danzer Es ist die ruhe vor dem sturm Que tu m’as fait découvrir Et qui me fait tant frémir Parce que sa voix c’est la tienne Si tendre et grave et si pleine De joie, de larmes, même de haine Ça il n’en est pas question Ce serait affreusement con Comme effacer de la paume Le poème de ton fantôme. Amour foutu Mais ce serait la double peine De ne plus Pouvoir aimer quand même Aimer quand même Faire revenir Le souvenir D’avoir pu dire Je t’aime à en mourir. Qui peut ghoster Johnny Cash Qui l’emportait tout le temps Ça nous faisait rire tellement C’était comme un coup de hache Aucun disque ne résistait Á côté de sa dignité, De la nôtre qu’il exaltait Et j’aimerais pouvoir dire We’ll meet again, don’t know when Don’t know when but I know we’ll Meet again some sunny day Keep smiling through Just like you always do Etcetera Mais je sais que ceux-là Qui chantent ensemble Écoutent ensemble Et vivent ensemble Et s’aiment encore Ce ne sont que nos fantômes.
11.
-Tu viens d’où là ? -Qui ça, moi ? Du Collège Louise Misère. -Donc tu es Au Collège Louise Misère ? -Oui Louise Misère. -Mais c’est qui Louise Misère ? -Louise Misère C’est Louise Michel -Ah vraiment ? Louise Michel ? La communiste ? La communarde ? -Oui voilà -Mais comment ça ? -Ben c’est elle Ben c’est comme ça. -Donc tu es au Collège Louise Michel ? -Oui mais nous, on l’appelle Louise Misère Parce qu’à Louise Misère quand on nous punit On nous met en cellule -Comment ça, en cellule ? -Oui on nous enferme dans une petite pièce carrée Avec une toute petite fenêtre en haut du mur Et grillagée. -Mais pourquoi ? -Mais pour nous Punir -Ah ? mais de quoi ? -Mais de tout, Des oublis De crayons De cahiers Insolences Retards -Mais on vous Met pas plutôt Un mot Dans le carnet -Si aussi Mais d’abord On nous en- Ferme dans La cellule Et nous on crie ! Et on tape sur la porte Mais personne ne vient nous ouvrir Pendant des heures et on pleure Parce qu’on est petits et qu’on a peur On voit les grillages à la fenêtre En haut du mur pendant qu’on attend Dans la prison de Louise Misère Contre laquelle on ne peut rien faire. -Mais c’est où ça ? -Ben c’est là Juste ici là A deux pas Cet abri- Bus là ici C’est l’arrêt Pour Louise Misère. -Mais la pauvre Louise Michel ! -Oui je sais Si elle savait L’anarchiste La bâtarde C’est sûr Qu’elle en pleurerait. Sauf que pour la mère Louise Michel Qui l’a même mise en série la misère Qui a choisi le drapeau noir Refusé la liberté provisoire Et tout cassé dans sa cellule Pas d’abri-bus pas de bulle Pas de maison d’arrêt de verre Près du pont d’un RER -Regarde Le voilà le bus -Ouais -Le voilà là Le bus, Le 543 -Oui -Bon ben Après toi…
12.
Macadam 02:16
J’aime cette école, sa cour de macadam L’hôpital, son parking de macadam Faut virer ce macadam ! Qui t’as fait toi macadam ? Des camions ronds, des gens industrieux, Pratiques et chics, qui gagnent pas beaucoup de fric, Et te font toi macadam Qui te font toi macadam Qui font les routes, ces rubans dans les plaines Ces longs chemins d’ébène, ces longs cheveux D’argent ! L’argent ! L’argent qu’on a mis là L’argent qu’on y mettra L’argent qu’il y faudra Cet argent c’est toi qui l’a Tu le caches sans manières En lointains bords de mer Îles pour milliardaires L-V-M-H & Co Paye tes impôts, gros ! Ça me rappelle cette femme de macadam Près d’un hôtel au coin de la rue des Dames Debout sur le macadam Debout sur le macadam Un mec discute sur les prix qu’elle pratique En tant que pute sur la voie publique Mmmmmm macadam Mmmmmm macadam Il propose de payer en chèques-vacances Prévus pour partir sans grosses dépenses D’argent ! L’argent ! L’argent on le trouvera L’argent on le boira Sans faire aucune manière Rêvant de bords de mer Sans aucun milliardaire ! J’aime plus le Hasch du coup Paye-moi un pot !
13.
Divabobo 03:44
Vous êtes une diva À la noix-de-coco Une vielle junkie bobo Voilà ce qu’on m’envoie Sur les réseaux hein ! Divacoco junkiebobo Mais qu’est-ce que c’est hein ? Une diva ? Qu’est-ce que c’est hein ? Noix-de-coco ? Qu’est-ce que c’est hein ? Junkiebobo ? C’est toi et c’est moi ! OK trop beau ! Trop beau ce cadeau ! Allez tous divas ! A la noix-de-coco Divacoco junkiebobo ! Mais qu’est-ce que c’est hein ? Une diva ? Qu’est-ce que c’est hein ? Junkiebobo Avec ma noix-de-coco J’ai l’air Junkie ! Bravo pour la fantaisie ! Flash sur mes bobos ! Guérie ? Pas trop hein ! Divacoco junkiebobo Mais qu’est-ce que c’est hein ? Une diva ? Bof, j’sais pas trop… Ah ben bravo bravo bravo ! Flash sur mes bobos ! Ah Yoko Ono, J’y avais pas pensé ! Allez tous divas ! OK trop beau Divacoco Junkiebobo !

about

Je voudrais que la vie soit une comédie musicale » s’exclame Jeanne Balibar en jetant par erreur ses cendres dans la coupelle aux olives de l’apéro. Entrer dans la tête de miss Balibar est déjà un rêve en soi digne d’un « musical » hollywoodien. Car les chansons de son nouvel album, « D’ici là tout l’été », pour la première fois toutes écrites de sa plume, révèlent un sens du tragique doublé d’une fantaisie espiègle. On passe par des montagnes russes d’émotions, des loopings de sensations, un grand huit d’images mentales dessiné par sa voix langoureuse et pleine de frissons.
Florence Trédez

credits

released June 9, 2023

Jeanne Balibar
Chant sur tous les titres

Cléa Vincent
Synthétiseurs sur tous les titres
Choeurs sur 2,4,7,9,10

Kim Giani
Batterie sur 1,2,4,6,7,9,11,12,13
Guitare sur 8

Clémence Lasme
Basse sur 1, 2, 4, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 13
Synthétiseurs basse sur 2,4,5,7,9,10,13
Percussion sur 2
Claps sur 7

Vincent Peirani
Accordéon sur 3,5,9,10,11

Adèle Nabavian
Choeurs sur 7


Enregistré par Julien Perraudeau, Marius Duflot et Alex Tran au studio 12ter
Réalisé par Cléa Vincent et Arnaud Rebotini
Production additionnelle Pierre Amalric
Mixé par Boris Wilsdorf à andereBaustelle Tonstudio Berlin
Masterisé par Chab chez Chab Mastering
Toutes les chansons sont écrites par Jeanne Balibar et composées par Cléa Vincent ou Cléa Vincent et Jeanne Balibar
Éditées par Kidding Aside & Midnight Special Records
Photo Pascale Arnaud
Graphisme W-Studio
Direction image Clara Villegas
© Midnight Special Records 2023

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Jeanne Balibar Paris, France

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